
Elisa, la créatrice
J’ai lancé Recyclette avec une idée claire en tête : préserver – et faire revivre – le savoir-faire textile des Hauts-de-France.
Je suis née ici, j’y ai grandi, entourée de bobines de fil et des récits passionnés de mes parents sur leur métier et l’histoire de cette industrie. C’est ce patrimoine, à la fois personnel et régional, qui m’a donné l’envie d’en faire quelque chose de concret.
Aujourd’hui, Recyclette est une marque profondément ancrée dans son territoire, nourrie par une histoire familiale, et portée par des valeurs écologiques, éthiques et humaines.
Je n’utiliserai pas d’expressions toutes faites ou de mots ordinaires sur l’éco-responsabilité, et je ne vous dirai pas que mes salopettes sauveront la planète. Par contre, elles peuvent la rendre un peu plus joyeuse !
Et si j’ai toujours rêvé de créer une marque de mode, je souhaite aujourd’hui l’imaginer avec vous et pour vous.

Des tissus recyclés
Ce que beaucoup ignorent, c’est que l’industrie de la mode émet chaque année 1,2 milliard de tonnes de gaz à effet de serre — plus que le transport maritime et aérien réunis. Un chiffre un brin flippant.
En creusant un peu, j’ai découvert que le plus gros de la pollution ne se voit même pas : elle vient des machines qui tissent, teignent, découpent, cousent… Toutes fonctionnent à l’électricité. Et comme une grande partie de la production textile se fait en Asie, cette électricité est souvent issue du charbon. Résultat : un impact environnemental massif, sans parler des conditions de travail souvent précaires.
Alors j’ai très vite compris que pour limiter l’empreinte carbone de Recyclette je ne devais pas fabriquer de nouveaux tissus, mais revaloriser l’existant , en utilisant uniquement des tissus surcyclés : des fins de stocks, des rouleaux oubliés, laissés de côté parce qu’une marque a changé d’avis ou parce qu’ils ne correspondaient pas pile-poil à un cahier des charges.

Les ateliers
Recyclette, c’est une marque profondément ancrée dans les Hauts-de-France.
C’est ma région d’origine, celle où je vis et où je crée — alors c’était une évidence : je voulais que tout commence ici.
Tous nos ateliers partenaires sont situés à moins de 100 km. Cette proximité rend nos échanges plus simples, plus humains, et me permet de leur rendre visite régulièrement. On discute, on ajuste, on avance ensemble. Une vraie relation de confiance.
Mais au-delà de la praticité, c’est un choix de cœur. Je voulais bâtir une marque où l’humain, l’éthique et le respect du travail bien fait sont au centre de tout.
Et c’est ce qu’on construit, jour après jour, avec nos ateliers partenaires.

Des partenaires locaux, choisis avec soin
Tous nos partenaires sont français et respectent nos valeurs éthiques et écologiques.
Notre fil à coudre est fourni par l’entreprise Bruneel, dirigée par mon oncle. Cette collaboration est une évidence car au-delà du lien qui nous unit, nous partageons les mêmes valeurs pour le Made in France, l’humain et la qualité. Et puis, on ne dit jamais non à la famille n’est-ce pas ?
Pour tous les accessoires, nos boutons proviennent de Crépin petit à Bernaville, nos étiquettes en tissu d’Eurogriffe à Halluin et nos étiquettes hangtag de Rubantin à Paris.
Pour envoyer vos colis, les pochettes sont fournies par Pocheco à Forest-sur-marque et la papeterie vient de Difprint à Lille.
Nous avons fait le choix du local et nous nous approvisionnons au plus proche des ateliers, dans un rayon de quelques centaines de kilomètres. Toujours dans une logique écologique, nous réduisons ainsi le transport, et dans une logique éthique nous sommes capables de rendre rapidement visite à nos fournisseurs et de vérifier les conditions de fabrication sur place. Une obligation pour une marque engagée.